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Norvège : La Révolution électrique est (presque) totale !

Photo du rédacteur: HGO InternationalHGO International

Dernière mise à jour : 3 févr.


Un véhicule Audi sur une route en Norvège
Route en Norvège : photographie Anton Khmelnitsky

Imaginez un pays où quasiment toutes les voitures neuves immatriculées sont électriques. Science-fiction ? Pas en Norvège ! En janvier 2025, le pays nordique a atteint un taux d'immatriculations électriques frôlant les 96 %. Une prouesse qui fait rêver les défenseurs de la transition électrique des véhicules, et qui démontre que cette transition est déjà bien établie au pays des fjords.


Une transition fulgurante


En 2010, la part des véhicules électriques en Norvège était infime. Pourtant, grâce à des incitations fiscales massives, des exemptions de taxes, un réseau de recharge ultra-développé et des avantages concrets (accès aux voies de bus, stationnement gratuit, etc.), la Norvège a su créer un environnement favorable à l'adoption des voitures électriques. Aujourd'hui, acheter un véhicule thermique dans ce pays relève presque de l'excentricité !


Et en France ?


De ce côté de l'Europe, la situation est bien différente. En janvier 2025, sur la même période, le marché français a enregistré une baisse de 6,2 % des immatriculations par rapport à l'année précédente, avec un total de 114 673 voitures neuves vendues. Toutefois, la part des véhicules électriques reste stable, atteignant 17,4 % du marché grâce à l'arrivée de nouveaux modèles comme la Renault 5 et la Citroën ë-C3. La Renault 5, en particulier, s'impose comme la voiture électrique la plus vendue du mois.

Malgré cette progression relative, la France reste loin des standards norvégiens. "Pour être dans les clous des objectifs européens en matière de CO₂, il faudrait atteindre au moins 22 % de part de marché pour les véhicules électriques, et la France devrait même viser plus haut", souligne Marc Mortureux, directeur général de la PFA. En outre, les commandes de voitures électriques inquiètent les experts, laissant présager une stagnation des immatriculations dans les mois à venir.


Pourquoi un tel écart ?


Plusieurs facteurs expliquent cette différence abyssale. D'abord, les aides à l'achat en Norvège sont bien plus incitatives qu'en France. Ensuite, les infrastructures de recharge sont omniprésentes dans le pays nordique, tandis qu'en France, des progrès restent à faire pour rassurer les automobilistes quant à l'autonomie de leur véhicule. Enfin, la culture automobile joue aussi un rôle : les Norvégiens ont déjà pleinement adopté l'idée que l'électrique est la norme, alors qu'en France, le thermique conserve une place prépondérante en ce début d'année 2025.

L'alternative énergétique française : le bioéthanol E85


En France, une alternative au tout-électrique gagne du terrain : le bioéthanol E85. Avec un coût au litre bien inférieur à celui de l'essence classique et du diesel, il permet de rouler de manière plus économique (seulement 0,75 euros par litres, soit un plein complet pour moins de 40 euros sur la plupart des modèles) tout en réduisant les émissions de CO₂. De plus, de certains véhicules ont été fabriqués d'origine pour fonctionner avec ce carburant renouvelable, issu de la biomasse agricole. Tant que son prix reste aussi attractif et que son adoption ne nécessite pas d'infrastructures aussi lourdes que celles de l'électrique, il offre une solution viable pour les automobilistes soucieux de leur budget sans renoncer à une transition énergétique progressive. Chez HGO International, nous proposons à la vente depuis 2022 des véhicules fonctionnant d'origine au bioéthanol E85, et importés de Suède. Installés à Pessac, juste à côté de Bordeaux (33), nos véhicules fonctionnant d'origine à l'éthanol vous attendent sur place, et sont visibles pour un essai sur rendez vous.

N'attendez plus et découvrez ici notre stock de véhicules E85 !

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