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Comparatif : hybride rechargeable ou non rechargeable, quelle est la meilleure option ?


véhicule hybride rechargeable à coté d'un véhicule hybride non rechargeable micro-hybride
Dualité entre hybride rechargeable et hybride non rechargeable

Le premier semestre 2025 se solde par un recul de 6,4 % des immatriculations de voitures électriques en France. Face à cette tendance, beaucoup d’automobilistes cherchent encore des solutions de transition avant le 100 % électrique. Deux options principales existent aujourd’hui : l’hybride rechargeable (PHEV) et le micro-hybride (MHEV). On parle souvent d’hybride non rechargeable pour désigner cette catégorie, mais le terme technique exact est micro-hybride (MHEV), qui reste aujourd’hui la solution la plus répandue chez les constructeurs. Toutes deux se présentent comme des alternatives de transition entre le thermique et l’électrique, mais leurs logiques, leurs contraintes et surtout leur efficacité économique diffèrent.


L'hybride non rechargeable : simplicité et pragmatisme


Le micro-hybride n’est pas véritablement hybride : il s’agit simplement d’une motorisation thermique assistée par un petit moteur-générateur 48 V.


Ses rôles sont limités mais efficaces :

  • Coupure/redémarrage optimisé du moteur

  • Récupération d’énergie au freinage

  • Assistance ponctuelle lors des accélérations


Résultat : Jusqu'à 15 % de consommation en moins sur un parcours urbain, sans modification des habitudes de conduite ni infrastructure de recharge. Le coût additionnel à l’achat d’un modèle micro hybride reste modéré, et l’entretien identique à celui d’un véhicule thermique classique.


En clair : c’est une valeur sûre et sans contrainte. Beaucoup de constructeurs proposent maintenant à la vente des MHEV sur des modèles qui étaient auparavant uniquement thermique, thermique “pur” devenant rare. 


L’hybride rechargeable : une solution à deux visages


À l’inverse, l’hybride rechargeable PHEV est une mécanique plus ambitieuse. Avec sa batterie de 8 à 20 kWh, il permet de parcourir 40 à 100 km en mode 100 % électrique selon les constructeurs, mais plutôt en moyenne 50 km en conditions réelles. 

 

  • Quand le PHEV est bien utilisé : économique et écologique


Avec des recharges fréquentes, l’hybride rechargeable est une solution économique et vertueuse pour un conducteur urbain utilisant majoritairement l’électrique, et qui peut effectuer des recharges quotidiennes sur son véhicule sur les bornes disponibles à son travail ou autres bornes publiques, ou bien chaque soir au domicile. Le coût de l’électricité étant inférieur à celui de l’essence ou du diesel, on comprend bien comment cette solution peut devenir économique si vous roulez en électrique sur de courtes distances chaque jour, et occasionnellement de longues distances qui vont solliciter le thermique.


Notez également que le PHEV permet moins de sollicitations mécaniques donc le coût de l’entretien est réduit ; le moteur thermique est moins sollicité, les vidanges sont espacées et les plaquettes et disques de frein s’usent moins rapidement.


  • Quand le PHEV est mal utilisé : lourd et coûteux 


À l’inverse, un conducteur qui ne recharge pas quotidiennement et qui utilise son véhicule alors que la batterie électrique n’est pas chargée va devoir rouler avec une voiture plus lourde de 200–350 kg, donc plus gourmande. Par exemple, Volvo XC60 B4 MHEV pèse ~1 900 kg alors que le Volvo XC60 T6 Recharge PHEV pèse ~2 200 kg.


S’il s’agit en plus d’un conducteur empruntant principalement l’autoroute, le moteur électrique n’assure qu’un rôle secondaire d’assistance et n’est pas forcément pertinent. À 130 km/h, l’autonomie électrique réelle d’un PHEV tombe souvent à 25–30 km seulement, contre le double en ville. Sur autoroute, un SUV PHEV peut dépasser 8–9 L/100 km batterie vide, là où un micro-hybride plafonnera à 5–7 L.  


Dans ce cas, le surcoût à l’achat (souvent 5 000 à 10 000 € de plus) n’est jamais compensé.


Volvo en août 2025 : les chiffres parlent entre hybride rechargeable ou non rechargeable


Une balance symbolisant le choix entre un véhicule hybride rechargeable et un véhicule hybride non rechargeable
La balance semble pencher vers l'hybride non rechargeable

Cette dualité entre hybride rechargeable et hybride non rechargeable se reflète par exemple dans les chiffres de Volvo. En août 2025, selon les données de Volvo Cars Media, la marque a vendu :


  • 27 314 modèles micro-hybrides,

  • 11 111 modèles hybrides rechargeables


Un écart significatif, qui montre que les consommateurs plébiscitent encore beaucoup les véhicules hybrides non rechargeables. Pourquoi ? Parce qu’ils incarnent un compromis simple, fiable et économique sans dépendre de la discipline de recharge.


Conclusion


Le match n’oppose pas vraiment l’hybride rechargeable et l’hybride non rechargeable : ils répondent à deux usages différents.


  • Pour celui ou celle qui veut une solution pragmatique, sans contraintes, le micro-hybride reste le choix de la raison.

  • Pour celui ou celle qui s’engage à recharger systématiquement, le PHEV peut devenir le champion de l’économie et de l’écologie.


Mais dans un marché où la simplicité reste reine, les chiffres de Volvo confirment : le micro-hybride conserve la côte !



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